«Il y a quelques années vivait sur une de ses terres un seigneur russe de vieille famille, Cyrille Petrovitch Troïekourov. Sa richesse, sa haute naissance et ses relations lui donnaient un grand poids dans les provinces où se trouvaient ses biens. Les voisins étaient heureux de contenter ses moindres fantaisies; son seul nom faisait trembler les fonctionnaires du chef-lieu. Les occupations de tous les jours de Troïekourov consistaient en tournées à travers ses vastes propriétés, en festins prolongés et en facéties chaque jour inventées à cette occasion, et dont la victime était habituellement quelque nouvelle connaissance; encore de vieux amis même n'y échappaient-ils pas toujours, à l'exception d'un seul, Andreï Gavrilovitch Doubrovski».
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