«Thomas Gunzig est belge. C'est déjà un bon point en matière d'humour décalé. Né en 1970, il a été récompensé à plusieurs reprises pour son premier roman, Mort d'un parfait bilingue, et s'est de nouveau récemment distingué avec les nouvelles noires et corrosives du «Plus Petit Zoo du monde». Ce recueil de fables est écrit en forme de bestiaire, une succession de cages dans lesquelles s'agite une collection d'animaux, prétexte à l'exhibition de l'espèce humaine. On y trouve «La Girafe», «Le Poisson rouge», «La Vache», «Le Chien de traîneau» et «Le Cancrelat». On y trouve aussi ce «Koala» qui s'immisce singulièrement dans le voyage d'une délégation d'hommes d'affaires. Fred n'aimait pas cette «foutue bande de nouveaux riches qui avaient l'air de ne toujours pas en revenir de s'être fait autant de fric en si peu de temps». Sa femme lui reprochait de «se laisser bouffer par son travail» et son fils toussait depuis des jours. Il n'aimait pas non plus l'hôtel dans lequel il avait atterri.»
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