Les premières forteresses turques sont tombées. Les Croisés, avec à leur tête Enguerrand de Coucy, Jean de Nevers, Philippe d’Artois et Boucicaut, pénètrent en terre impie pour y semer terreur et désolation. La bannière du Christ, toujours plus entachée du sang d’innocents, inspire colère et dégoût au jeune chevalier de Clairbois. Quelle armée pourrait s’enorgueillir de tels faits d’armes? Gui doute de la victoire. Le spectacle des grands capitaines se disputant les honneurs d’un champ de bataille transformé en boucherie confirme ses craintes. Les remparts de Nicopolis sont en vue et l’on est sans nouvelles des troupes du Turc Bayézid. On dit l’Ottoman fin stratège. Ses adversaires l’ont affublé d’un surnom: La Tempête. En ce matin du 25 septembre 1396, les Croisés vont en faire l’amère expérience.
|